L'onirothèque

[Petit poème du soir... Bonne lecture ! ^^]

 

Je l’ai vu, j’y suis arrivé à bout.

C’est la fin, la fin de tout.

Notre monde perds son équilibre,

Transcendé, je vibre.

 

Peines, pleurs et tristesses,

Réveillés par la pire des diablesses.

Cette infâme engeance du néant,

Que j’ai appelée en son séant.

 

Ô, horreur indicible,

Ô, fureur invincible,

Cessez le combat intérieur,
Pour mêler le pire et le meilleur.

 

Que soit acté la rupture,

Sous la lumière de l’Arcture.

Que sourd un nouveau seuil,

Où s’abîme l’orgueil.

 

Qu’enfin la création puisse,

Loin de toute malice,

S’éclore en pétales d’ivoires,

Sources de nouveaux savoirs.

[J'aime bien la pluie. ^^]

 

Hmm, voici donc ta venue,

Qui me faire sourire de plaisir,

Que j'avais tant attendu,

En sentant mon corps frémir.

 

Mon humide amie ?

Pourrais-je t'embrasser ?

Pourrais-je te serrer ?

Si fine, ma pluie...

 

La fraîcheur de tes gouttes,

Me laissant pantois et froid,

Soulage mon cœur de l'effroi,

Me pousse à oublier mes doutes.

 

Et maintenant, j'apprécie,

J'apprécie ta beauté,

J'apprécie ton toucher,

Je me sens bien, mon amie.

 

Chère pluie, l'infinie qui,

Modèle sans cesse la terre,

Renouvelle sans cesse les mers,

Emporte, je te prie, au loin mon esprit...