Voici un texte un peu personnel, il est entre la limite du fictif et de la réalité... Je m'adresse à mon âme, d'abord, et à d'éventuels autres lecteurs ensuite. On ne sait jamais, mon âme n'est peut être pas seule... C'est donc une lettre ouverte, ouverte au tout venant, au peu venant. Remplie de contradiction et de flou, j'ai préféré laisser libre cours à mon imagination et puis tant pis si le sens en prend un coup, c'est ma façon de faire de toutes manières...
Bonne lecture! ^^
À quoi suis-je destiné ? Ma vie ne se résume qu'à l'application des règles de société et à l'assouvissement de mes nécessités biologiques. J'ai au fond de moi l'idée d'une puissance sans limites. D'une supériorité qui dépasse l'idée que nous nous faisons de la réalité. Je touche mon imagination, je touche mon intuition, je touche mon âme presque comme je toucherai mon corps. Je m'observe, je me regarde, je m'ausculte. Je vois quelque chose d'immense, d'inaltérable, relié à ma volonté profonde de n'être pas limité qu'à mon existence...
L'homme crée, toujours, encore. Ces créations sont le reflet de son âme. Je ne peux m'empêcher de créer. Je touche mon imagination à un niveau élevé, qui s'élève de jour en jour, et jamais je ne pourrais m'arrêter de créer. J'aurais toujours des idées, des envies, des visions. J'ai pour but de créer une nouvelle vision du monde. Pour ordre d'épuiser mon âme à cette tâche. Je ne serrai pas rassasié....
Dans l'au-delà, dans cet univers sans bornes, où un Dieu nous accueille, que serai-je ? Un fou qui détruira tout ? Ce que je sais c'est que je ne cesserai jamais de toujours vouloir briller plus. Je voudrais devenir son égal, voir plus. Pas par usurpation, pas par ego, pas par envie. Simplement, j'ai l'impression de n'exister que pour vouloir l'intégralité du monde. L'intégralité de mon âme...
Plus je cherche au fond de moi, plus je m'aperçois de l'immensité que je dois explorer. Cette vie ne me suffira pas, mais elle me servira à ressentir des choses sombres, noires, parcellaires, moches, immondes, terrifiantes. Je pourrais alors passer le reste de mon temps dans l'au-delà pour vivre toutes les belles choses qu'il aura à m'offrir...
Mon existence. Mon existence. Celle qui me délimite, celle qui me porte s'étend de jours en jours. Je vois de plus en plus. J'ai peur. Je ne veux pas être incomplet, je ne veux pas être présent, je ne veux pas agir pour rien... Je ne peux que voir pour moi, je ne peux que vivre pour moi. Pourquoi ressens-je ça alors que l'on me demande le contraire ? Pourquoi ne pourrais-je jamais le vivre ? Pourquoi suis-je meurtri au point de ne vivre plus que sur les béquilles de mon esprit ? Pourquoi mon âme crie-t-elle à longueur de temps ? Suis-je condamné à ne ressentir que la peur et la solitude ? Pourquoi ai-je mal quand je m'ouvre ? Pourquoi personne ne voit quand je m'ouvre ? Pourquoi suis-le la lumière et le suiveur en même temps ? Pourquoi je suis le cri et l'oreille à la fois ? Suis-je trop complexe pour être compris ?
Oui... Jamais... Non... Toujours... Terre, glaise et feu, air et eau... Je suis l'eau qui coule, qui s'évapore, qui voyage, qui voie, qui se déplace et qui stagne. Demain, j'aurai fait un pas. Hier, je n'en ai pas fait. Aujourd'hui j'ai tourné en rond. Ma vie ne ressemble pas à ce que je veux vivre. Mes rêves m'appellent, ils sont si fort, si brutaux qu'ils sont presque vrais... Dois-je les suivre ? Dois-je les vivre ? Dois-je les voir ? Dois-je les garder ? Puis-je les garder ?...
Toi, tu es libre, choqué, profond, perplexe, atteint, voyeur, vivant, fuyant... Toi qui ne peux me dire que ce que tu crois, libère toi. Ouvre tes mains et regarde. Regarde la vie qui y coule. Regarde la mort qui s'y dépose. Ressens-toi. Vois derrière toi et lis. Lis ta vie, tes faits, tes origines, tes actes. Et parle, écrit, cri, hurle, pleure, vis, embrasse, lèche, presse, sens, touche...
J'attends un bout de toi, j'attends. Je ne fais qu'attendre pour recevoir ta lumière, ta foi, ton envie, ton regard, ta vie. Toi. À qui je m'ouvre entièrement, reçois ma vue, ma vie, mon envie, mon désir, mon pouvoir, ma force, mes espoirs. Reçois aussi ma misère, mes pouvoirs, ma sagesse, mes pleurs, mes larmes, mes forces, mes déchirures, mes vides...
Je donne tout, toujours tout. Je ne suis finalement rien, rien qu'un bout de tout. Mais j'attends. J'attends tout. J'attends le bout qui reste pour être complet, le bout qui reste pour me finir, pour que mon puzzle soit entier, pour que toutes les pièces soient là. Toutes, celles du passé, du présent, et celles du futur, qui ont déjà leurs places dans mon âme et mon esprit, qui sont déjà reliées à toutes les autres, qui sont déjà placées, mais sans leur existence... S'il te plaît, fait vite ! La vie est si courte...
Kun
Commentaires
a mon tour de souhaiter bonne année à tous, même si c'est un peu en retard. Une année de réfléxion? de récits nouveaux qui font avancer le schmilblick?
j'ai des commentaires sur les commentaires..... sur les façons d'écrire et de critiquer, le jugement, la foi, ou la religion, bref tout ce qui transpire et transparait dans les textes et commentaires; Voulant être bref un peu à chaque fois, je me limiterai aujourd'hui sur le jugement, puisqu'il y a des trolls qui passent.... le terme du mot est un peu à définir, car donner un commentaire sur un texte n'est pas vraiment un jugement. c'est une opinion. que les textes du troll ( que je ne crois pas avoir lu) aient pu être méchants et très critique, c'est possible, mais je crois que chercher dans la critique de quelqu'un ce qu'il a vraiment voulu dire est également en effort sur soi, car devant une "paire de baffes" on a en général plutôt envie de rendre le coup, ou de fermer la porte...! cependant, il reste toujours intéressant d'analyser et de comprendre pourquoi l'autre a critiqué. Mais de là à JUGER, cela va un peu loin. il n'y a qu'en justice qu'on juge, et un des principes de la religion catholique, entre autres, est de ne pas juger, il y en a un autre qui s'en charge... et si tout le monde observait ce principe, il y aurait surement moins de guerres. mais, il faudrait aussi que tout le monde respecte ce même principe, sinon, c'est....le monde actuel. Réagir sur un texte, une nouvelle, une confession, pourquoi pas, mal réagir aussi, pourqui pas. Bien sûr, je comprends que garder dans son blog que des critiques peut-être peu construites, très négatives et destructrices c'est pas cool... ou alors, il faudrait ouvrir un blog à part, permettre ces critiques, mais dans le but d'arriver à retourner l'opinion vers soi, uniquement par des mots et des explications. et là, cela devient plus difficile, plus challenging. mais ce 'est pas forcément un bon passe temps, chacun a besoin de sa sérenité. Donc, le jugement, laissons le au tribunal. D'ailleurs, c'est un critère extrêmement important dans l'amour. Dès que l'un des membres du couple commence à juger l'autre, le couple est mort. J'en suis convaincu. et c'est aussi la dimension du monde, même de la nature, del'entreprise, etc. les espèces qui s'adaptent ne jugent pas. D'abord et peut être essentiellement parce qu'elles ne peuvent pas ( c'est possible comme explication, non?) et parce que cela, ceux qui prennent le problème à bras le corps, permettent à eux mêmes et leurs collègues d'espèces, d'évoluer et de s'adapter. Un membre d'entreprise qui n'accepte pas les directives d'un chef parcequ'il le juge comme :"pas dans son critère" n'a quasiment aucune chance de progresser dans le système. En revanche, s'il analyse la même chose, mais dit: c'est comme cela, et comment je fais pour m'en sortir? c'est le début de l'adaptation. ( exemple du jeu d'échec^par exemple) allez, à la prochaine pour les autres notions?
Merci, j'espère que cette année sera bonne pour le plus de personnes possible.
Pour le troll, je ne puis que le blamer d'avoir poster des messages insultant, car il est toujours tentant, je trouve de tenter une analyse des gens, même s'il nous manque des informations, et il nous en manque toujours!!
c'est pour cela qu'on peut en discuter avec d'autres pour faire évoluer la compréhension que l'on a d'une personne. Et puis sans s'en rendre compte, notre cerveau analyse déjà les personnes et leur probable
psychologie, donc rien d'étonnant que quelqu'un le fasse sur un auteur qu'il ne connait pas, je trouve cela même palpitant comme défi!!^^ Après s'il était à côté, tant pis pour lui, surtout s'il devenait insultant. Mais
je pense qu'il est possible d'analysé quelqu'un par ses productions, oui, et je trouve cela passionnant, captivant, mais c'est peut-être une déformation professionnelle, j'en sais rien!^^ De plus, analyser les gens, est un
bon moyen de comprendre comment nous mêmes nous fonctionnons, car il est plus facile de voir le cils dans l'oeil du voisin que la poutre dans le siens! C'est toujours un exercice utile, et dans ce sens je ne blame pas
ce troll. Oui c'est encore mon soucis d'équité qui réaparaît!^^ J'ai aussi mon analyse psy en tête, mais je ne me sens pas assez compétant pour oser la sortir publiquement à l'auteur, et puis quel intérêt finalement?
Enfin bref, ce n'était qu'une parenthèse n'est-ce pas?!^^ Il faut vraiment que je cesse de parler autant! Surtout dis le moi, si j'écris trop, ce dois être chiant à force j'imagine de lire tout le fils de mes pensées pour
expliquer des choses qui sont parfois pas si simples. Oui heureusement je ne suis pas un troll... enfin, qu'entend-tu par troll?^^
Oui, je comprend pour ce sentiment lié aux oeillères. Tu n'a pas idée à quel point j'ai vecu la même chose lorsque j'ai constaté la présence de ma première paire d'oeillères... on croit détenir une découverte fascinante
qui nous donne une connaissance unique et une vision elle aussi unique. Malheureusement, ce sentiment a disparus lorsque je me suis rendu compte, que d'autres oeillères existaient et qu'au plus cela va, au moins c'est
facile de s'en défaire. De plus ce sentiment disparaît quand tu rencontre des gens qui ont moins d'oeillère que toi, et que tu constate que tout les gens ne sont pas égaux en nombres d'oeillères. Après, oui, le simple
fait d'avoir conscience d'avoir une paire d'oeillère (décidement je crois que je n'aurais jamais autant écrit ce mot de toute ma vie!^^) est important, mais on obtient du mérite quand on les enlève, et une fois enlevé,
on comprend (enfin, pour moi) que même ce mérite ne vaut rien si tu ne t'en sert pas pour aider, mais seulement ceux qui le demandent, car ceux qui ne demandent pas, rejettent l'aide en prétextant le manque
de légitimité d'aider de l'aidant. On se rend également compte que avoir réussi à enlever cette limite à la compréhension des choses profondes, n'est jamais une fin en soi, et que cela nous amène a comprendre
petit à petit le shéma selon lequel nous sommes fait, on constate une universalité (entre les humains) et on développe ensuite de la compassion et de l'empathie, non pas de la pitié, car cela va faire référence à une
position de celui qui sait qui considère quelqu'un qu'il juge comme inférieur mais pour qui il souhaite de l'aide, ce qui est très différent selon moi. Euh... je sais plus pourquoi je parle de ça. Je me suis perdu... bon c'est
pas grave, je vais juste pas faire de transition quoi! ^^
L'accomplissement, comme tu dis, oui, c'est je pense un état de pleinitude, de bonheur selon moi, et tu as raison de dire que c'est en enlevant ces oeillère que l'on peut y arriver, en tout cas je suis d'accord avec cela.
Cela revient à la notion d'illumination chez les orientaux, et il me semble que les processus qu'il utilisent pour l'atteindre sont les mêmes que ceux que l'on décrit ici avec nos métaphores. Je pense sincèrement, que même
une fois accomplis, on a conscience (pas connaissances, mais sagesse) de tellement de choses, que l'on ne peut se résoudre à croire que l'on est supérieur à ceux qui n'en sont pas là. Oui, j'imagine l'impatience! On peut
la contrôler en progressant, et pour progresser, je pense qu'il faut comprendre le monde, soi-même, et surtout l'intéraction des deux. Cela enlève petit à petit nos propres oeillères, et c'est une fois que l'on en a moins,
que l'on peut prétendre aider, mais seulement là. Waw, ça fait un peu cours de spiritualité là, désolé! ^^ Enfin, c'est mon point de vue. S'il peut t'être utile j'en serais heureux.
Dieu. Oui, je me doute bien que l'éducation est passée par là, c'est un vecteur important de la religion à la fois dans l'espace mais surtout dans le temps! Oui je comprend très bien l'intérêt de ce que tu veux dire,
c'est parlant, c'est le terme! Et puis c'est bien pratique pour ne pas entrer dans des détails qu'il faudrait expliquer, on range cela dans Dieu, et ça passe!^^
L'au-delà. Pour que Kun bis vive heureux, je pense que les seuls sacrifices qu'il ait a faire, ce sont ceux de l'instrospection et oser comprendre qui il est, pourquoi il est ce qu'il est et remettre en question ce qui doit
l'être. Cela, fait en parallèle à l'étude des autres, du monde, pourra l'amener avec le temps et dans cette vie, au bonheur par la sagesse, et pas par la connaissance. C'est comme cela que je m'y prendrait. Car se
résigner, se la jouer martyr etc. je ne pense pas que cela aille très loin au delà du voile de l'illusion. Après, l'idée virtuelle que tu explique içi, fait directement référence à Platon, et tu connais mon point de vue sur
Platon et ses explications qui n'expliquent rien finalement, car elles déplacent le problème dans le domaine de l'inconnaissable au lieu d'affronter nos propres limites et nos propres peurs. Pour ta phrase sur la
complétude, que j'ai nommé plus haut pleinitude, mais c'est pareil, je la prendrait dans l'autre sens, pour résoudre le problème de Kun bis: ce n'est pas l'état de complétude qui calmera les angoisses, c'est travailler
à calmer ses angoisses, à les comprendre et les tranformer, qui l'amènera à la complétude, les problèmes sont la voie. Voilà, mon point de vue.
Merci de ta réponse détaillée.
A bientôt!
Bonne année Visiteur! ^^
Je vais essayer de te répondre dans le même ordre que toi...
En ce qui concerne la parenthèse du troll que j'ai banni, cet olibrius a débarquer avec ses gros souliers en ayant un nombre incroyable de préjugés ! Lorsque j'ai essayé de le tempérer il a commencé à faire mon analyse psychologique comme s'il avait pu tout voir de moi uniquement à partir de mes quelques billets dans ma tanière (car à l'époque il n'y avait qu'elle)... Et puis angelofcristal a débarqué et en a fait de la bouillie... Il est finalement parti et un moi après, le temps de prendre du recul, j'ai décidé de supprimer tous ses messages car aucuns ne correspondaient à l'esprit de la tanière et certains étaient même insultants... Toutes les discussions avec cet incongru ont disparues pour que la Tanière puisse retrouver son ambiance chaleureuse. Tes interventions sont différentes d'un troll (quoi que j'avais hésité au début, je ne te le cache pas! ^^) car elles sont construites et ne reposent pas sur des affirmations d'égo... Continuons comme ça ! ^^
Considérant ton analyse sur la supériorité du personnage, tu es à peu près dans le mille. Mais personnellement je dirais que ce sentiment de supériorité qu'il a est assez ironique car il est issu de ce qu'il voit. Kun Bis vient de s'apercevoir qu'il a des œillères et cela le fait sentir éminemment plus intelligent pas rapport à tout ceux qui vivent avec sans les voir. Seulement, une fois cette sensation de supériorité passée, il se retrouve confronté à cet obstacle. D'où le léger ton de désespoir et d'impatience de la fin où il ne rêve plus que d'outrepasser ces œillères car il sait au fond de lui-même que c'est là que se trouve son accomplissement, ou du moins une étape importante vers celui-ci.
En ce qui concerne la question de Dieu dans mes textes, c'est pour deux raisons qu'il m'arrive de l'invoquer. D'abord parce qu'on ne choisit pas ses parents et que mon éducation fut catholique. Je n'ai pu prendre du recul avec la religion qu'à partir de 15 ans et désormais je me range plutôt dans l'ordre des scientifiques (déformation d'étude) où je remets fortement en cause l'existence d'une telle essence... La deuxième raison est que c'est quelque chose de très parlant pour n'importe quel lecteur. Dieu est infini, transcendantale etc. d'où son apparition dans mes textes lorsque je veux évoquer de telles sensations, c'est plus simple et malheureusement éducationnel...
Pour ce qui est des paragraphes sur l'au-delà, Kun bis pose un questionnement. Doit-il vraiment faire cela pour vivre heureux à la manière d'un martyr dont on vante tant les sacrifices ? L'au-delà ne finit plus que par représenter un lieu virtuel où se trouve le but ultime du personnage qui est d'atteindre la complétude pour enfin se calmer de ses angoisses. Tous les noirs sacrifices qu'il propose sont autant de limites qu'il se demande s'il doit les atteindre pour obtenir cette complétude.
Voilà, voilà! ^^ J'espère avoir pu t'éclairer un peu plus! ^^
Aurais-tu des nouvelles de Angelofcristal ? je trouvais son point de vue, et sa réflexion intéressante.
A bientôt!
Salut! Je reviens en ce début d'année pour poster un peux, comme je vois que tu as produit de nouveaux écrits. Tout d'abord Bonne Année à toi et à tout les visiteurs comme moi qui viennent lire et apprécier tes
oeuvres.
J'aime bien ce texte, oui il est personnel (en partie), mais au delà de cet aspect là, il est intéressant car il montre un cheminement intérieur qui reflète bien le trouble vécu tout en sachant ce que tu veux. Comme il
y a une part de fiction, je propose que l'on nomme le narrateur (oui, je crois que j'aime bien nommé tes personnages Kun!!) le Kun parallèle, un toi mais différent en somme!^^
Alors, pour éviter de partir dans un flou artistique et dans une analyse de ce que j'apprécie et de ce que j'apprécie moins, je vais faire comme tout le monde, donner un avis général personnel, si cela t'intéresse.
Je remarque deux partie dans ton texte, l'une qui semble moins psychédélique que l'autre, ou l'on observe en quelque sorte l'état de compréhension dans lequel Kun bis se trouve sur lui-même, et la seconde qui reflète
surtout ses questionnements et son trouble intérieur. Enfin, c'est ainsi que je le perçoit. J'aime bien cela, car je pense qu'un flou, un trouble, un questionnement ne se fait qu'à partir d'un minimum de connaissances
construite sur soi.
Après avoir lu tout ce blog ainsi que ton antre de Lyokoï, je pense qu'il y a des points sur lesquels nous avons des conceptions différentes, ou des approches différentes sur le monde, et je ne poste pas de commentaire
car je pense que nous serions capable de discuter pendant trop longtemps et le temps c'est précieux!^^ Enfin bref, je trouve tes blogs intéressants dans la mesure où certains aspects de toi, ce que tu nous dévoile
par tes réflexions, tes idées, tes questionnement, se retrouvent parfois dans tes textes içi. T'inquiète pas, je ne vais pas tenter une étude psychologique de l'auteur de toutes ces lignes, car je manquerai rapidement
d'éléments, et il me semble que ce n'est pas quelque chose d'apprécié, puisque tu m'avais parlais d'un troll qui s'était lancé dans cette aventure et s'était loupé et que tu avais banni, ce qui, à mon avis, est compréhensible.
D'ailleurs, petite parenthèse, dans cette première réponse que tu m'avais faite il y a un moment, tu te demandais si on pouvais jugé quelqu'un rien que par ces écrits. Je ne prétend pas connaitre la réponse non plus,
surtout que faire le portrait psychologique de quelqu'un ou se faire une idée de la personalité de quelqu'un n'est pas à ma connaissance un jugement, c'est plutôt une approximation par laquelle on peut commencer
à discuter à propos de quelqu'un, et en aucun cas le juger ou le condamner! Je ferme cette parenthèse qui ne sert içi à rien!^^ Enfin tout sa pour dire que, puique ton texte est en parti personnel, nos commentaires
vont l'être également, en t'apportant nos visions des choses, comme Fouch l'a fait par exemple. Je ne prétend par faire plus que cela içi.
Ce que je trouve déjà très intéressant, c'est que Kun bis a déjà commencer à s'introspecter, il commence a avoir une connaissance sur lui-même, malheuresement, je pense que se connaître est un processus très long
qui peut prendre une vie entière parfois, mais cette recherche se fait toujours par de l'instrospection avec prise en considération des points de vue extérieurs qui peuvent éclairer des zones d'ombres sur nous-même.
Pour ma part, je considère qu'au plus on sait de choses sur nous même, et au plus on comprend notre propre fonctionnement alors on est plus capable de s'adapter, d'évoluer et de continuer à grandir, car grandir
ne s'arrête pas à 20 ans, on se construit en permanence, et j'irais même plus loin en disant, qu'évoluer c'est construire, déconstruire reconsctruire et ainsi de suite... Evoluer se fait en comprenant et en remettant en
question nos fonctionnements qui amènent de la discorde dans nos action et nos pensées. Personnellement, je ne crois pas en une quelconque destinée pour chacun. Et donc encore moins aux destins glorieux ou
malheureux. Chacun se dirige ou il se sent capable d'aller, c'est selon moi l'essentiel.
Dans ce texte comme dans d'autre que tu as pu écrire, ou réflexion, je perçoit, peut-être à tord, j'en sais rien, que tu sens en toi une puissance inexprimée, ou tu rêverais d'être puissant, je ne sais pas. De part tes
personnages, ou de Kun bis, c'est ce qui, de manière extrêmement générale (à l'échelle de l'ensemble de ton oeuvre), se dégage à mes yeux. Dans cette optique là, tu cherches à briller, à créer aussi, à te comprendre
etc... plein d'éléments que tu résume dans ce texte intéressant. Au plus tu t'explore, au plus tu t'apperçoit de ce qui te reste à explorer, et cela est fort bon signe! Car à mon avis, tout les humains sont ainsi fait,
nous sommes tous complexe, et nous n'avons pas tous conscience de cette complexité en nous ni dans les autres personnes. Si tu observe cela en toi, cela signifie que tu progresse vers ta compréhension, mais attention
à ne pas prendre cette apparente complexité comme extra-ordinaire et quasi-unique, elle est omni-présente. C'est la découvrir qui est relativement peu fréquent. En fait, ne prend pas mal ma critique, mais j'ai
l'impression que Kun bis (toi ou pas toi, je n'en sais rien) a développé en grandissant un petit complexe de supériorité caché. Il se croit des facultés que les autres n'ont pas, ou bien une puissance que les autres
ne peuvent qu'imaginer, des ambitions exeptionnelles. En fait je pense qu'il ne connait peut-être pas encore assez bien les gens, ou la nature humaine (non pas comme la liste des défauts généraux des humains, mais
le fonctionnement commun à tous), et que son point de vue n'est qu'un point de vue égocentré parmis d'autres. Cela explique en partie, je pense, le trouble que Kun bis éprouve dans la vie.
Pour moi, rien n'est supérieur à quelque chose d'autre. Pas même les humains. Je nous vois comme une espèce parmis tant d'autres, avec nos propres modes de vie etc. de même qu'un lombric percoit le monde à sa
manière, et possède son propre mode de vie etc. Croire que l'on possède d'une quelconque manière que ce soit une supériorité sur autre chose, est pour moi qu'une expression de l'égo humain, une vision
nécessairement anthropocentrique et qui manque d'humilité face à la splendeur du monde. Je ne dis pas que tu es dans ce cas là, je ne fais que dire comment je vois les choses. Kun bis exprime selon moi des questions,
ou un questionnement existenciel égocentré, qui ne prend pas en compte assez de paramètres, comme s'il avait des oeillères qui l'empêchaient de voir le reste, malgré ses efforts pour comprendre. Première chose
à faire pour lui, enlever ses limites d'observations et les repousser le plus loin possibles (dixit mon grand-père ^^).
Pour ce qui est de Dieu qui revient de temps en temps dans tes textes, sous une forme ou une autre, je n'en parlerai pas, c'est un sujet qui amène rarement des discutions paisibles. Je n'en dirais que deux mots.
Je ne suis personnellement pas croyant, je suis apathéiste, et donc la question de l'existence ou la non-existence de Dieu n'est pour moi qu'une question non pertinente qui considère une hypothèse facilement
énonçable n'expliquant rien, alors que d'autres hypothèses plus logiques et parcimonieuses existent maintenant. Je parle rapidement de Dieu, car j'ai remarqué, mais ce n'est que mon expérience, que les croyants,
inscrits dans une tradition monothéiste, on bien souvent l'idée d'une suprématie de l'Homme sur les animaux par exemple. Cela me dérange pour les raison invoquée précédemment, mais ce n'est que ma façon de voir.
Je ne voit pas donc toujours d'un très bon oeil tout tes textes. Je ne souhaite pas être offensant, je suis juste honnête envers toi. Je suis désolé de jouer un mauvais rôle sur ce blog, entre mes commentaires peut
compréhensibles sur ta lettre, et l'expression de mon point de vue peut orthodoxe.
Pour en revenir à ce texte, car malgré mes égerements, il y a une continuité de ma pensée (désolé pour le trouble des parenthèses incessantes), tu parle de l'au-delà dans le 3e et 4e §. Si tu considère l'hypothèse,
ou l'au-delà n'existe pas en soi, comment Kun bis vivra-t-il les belles choses, quand les vivra-t-il, car j'ai l'impression que tu es partisant de la philosophie de Platon dans laquelle a été coulée les religions monothéistes
occidentales. La difficulté que l'on rencontre aujourd'hui c'est de voir les belles choses dans ce monde, et l'on s'obnubile facilement sur les choses sombres et noires qu'il renferme. En fait ce que j'essaie de dire, c'est
que déjà aujourd'hui, Kun bis peut vivre à la fois ce qui est bon dans le monde et ce qui est mauvais, c'est cela la vie. Se contenter que de l'un ou que de l'autre, avec au-delà ou non, est une position que je trouve
extrême, et dans la façon dont Kun bis en parle je trouve cela même punitif presque, comme un sacrifice en vue de mieux. Je pense que les choses ne sont ni bonnes ni mauvaise en soi, seul ce qu'on en fait et surtout
la manière dont on les vit est importante, et peut les rendre bonnes ou mauvaises. Imagine que l'au-delà n'est qu'une croyance, au même titre que le chat croit que la ficelle est une queue de souris, la vie de sacrifice
de Kun bis pour vivre la "perfection" dans l'au-delà est un pari plutôt risqué non? Enfin c'est ainsi que je voit la chose. Dans tout les cas, profiter de la vie est quelque chose qui se conjuge au présent, et toujours
dans la manière dont on vit un évènement et l'impact que celui-ci a eu sur soi-même, que ce soit bon ou mauvais, l'acceptation est une clé du détachement et de la prise de recul, qui offre bien sur de belle perspectives.
Je vais m'arrêter là, je reviendrais, promis! J'espère juste que cet ouverture de ma part, comme je suis assez bavard, ne va pas avoir pour conséquence l'instauration d'une étiquette à mon égard et à ce que je dis, qui
diminuerais l'importance de l'impact de mes propos qui seraient ainsi dévalorisé car catégorisé.
Je vous souhaite à tous une bonne soirée, et une Bonne Année!
PS: Ah oui, j'oubliais, je n'ai pas écrit ce commentaire, pour me lacher dans mes idées ou pour les étaler sur un espace qui ne m'appartient pas ou pour changer un texte (^^), non non non, c'est juste pour offrir des
pistes de réflexion qui méritent attention selon moi. Ah et puis, ce n'est pas une analyse psy, malgré des airs de ressemblance... désolé, déformation professionnelle! ^^
Pour continuer la discussion sur la construction de l'homme - et de la femme, car ce n'est pas la même chose, l'exercice est selon moi justement une épreuve de patience. Cette patience qui fait que le jeune homme deviendra homme, qui fait que la jeune fille deviendra femme. cComment définir la patience? cela me fait penser un peu à l'éducation des jeunes enfants. Je suis confronté assez souvent à cela. Un enfant lors de son apprentissage, a plus de chance de réussir s'il est obéissant, s'il écoute, s'il ne prend pas son maître pour un casse pieds. C'est curieux, car on pourrait penser que s'il fait preuve d'autonomie vis à vis de sa formation, s'il se rebelle, s'il invente, s'il sait dire non, il devrait s'en sortir mieux que s'il est un mouton. Et en fait, dans sa phase d'apprentissage, il lui faut cette dose d'obéissance, et de patience. Là, on est dans le contexte de la connaissance. concernant la construction de sa vie, je comparerai cela un peu au monde animal, notamment les oiseaux. Il y a une époque, une étape, où l'oiseau, femelle mais aussi mâle, doit et veut faire son nid; M^me s'il est seul, même s'il n'a pas encore de compagne. sans aller plus loin dans l'analyse, l'homme a lui aussi besoin de faire un peu comme cela. mais cela doit tomber au bon moment. dans la nature aussi, nombreux sont les cas d'espèces où le jeune, avant de se sentir prêt à conquérir une compagne, doit faire ses classes, en connaissant en solitaire de nombreuses aventures, parfois fatales pour lui. pas de fatalisme pour l'homme. dans ce sens, on doit pouvoir dire que la femme est quand même un peu différente. la construction des deux sexes est même si on veut de l'égalité patapoint patapoint , cela n'est pas pareil. l'homme doit apprendre avant de conquérir sa compagne, à se battre, à vivre seul, à se débrouiller, à se réaliser comme "grand solitaire" , avant de construire une vie avec quelqu'un. c'est plus rare pour les femmes, mais cela se trouve quand même. Peut-être que ce que je dis est trop basique, peut-être ce n'est pas la tendance vraie de notre société. mais je pense que cette étape peut exister. cependant, je ne dis pas qu'elle est obligatoire. combien de couples se forment très tôt dans l'age, et soit durent très longtemps ou bien cassent très vite. c'est dur de faire une règle. Combien de jeunes ont une phase d'expérience avant de se caser? je pense même que cela n'est peut-être pas si mal que ça, car l'expérience permet tôt d'apprendre à relativiser, à distinguer les différents aspects des choses. Il vaut mieux faire comme cela plutôt que de se tromper plus tard. la construction de l'homme, de l'être, n'est pas forcément à faire à deux tout de suite. J'ai vu de tous les cas, et je pense qu'il est difficile d'en faire une règle. mais je persiste à penser que plus on attend le moment, moins c'est facile, et moins on attend, plus c'est génial. là aussi, il y a pleins de cas dans la vie. Ceci dit, je ne suis rien pour généraliser, et donner une règle. je ne donne que mon opinion vue de ma lucarne. Par contre, tu devrais apprendre à piloter un avion, on dirait que tu aimes cette dimension aerienne. Et ca, c'est tout seul qu'il faut l'apprendre, mais après on partage! A bientôt sur un autre texte?
Je suis de ton avis, la construction de sa vie prend du temps, et l'impatience n'est pas souvent un bon choix.
L'impatience de la fin de cette lettre ne concerne pas, selon moi, la période de construction, mais le commencement de cette période.
Construire oui, mais construire seul non. Enfin plutôt, construire seul, y'en a marre... Ce que cette lettre signifie pour moi, c'est toute cette longue attente face à l'incertitude de l'autre, c'est passionnant mais aussi très fatiguant...
Enfin, je suis ravi que tu kiffes mon texte! ^^
C'est marrant, dire que la vie est si courte... j'ai l'impression que ce sentiment se terni avec l'age, curieusement, car construire n'est jamais une affaire de course, mais de patience pour bien le faire. Même sa vie, son amour, son métier, sa passion, etc. La relativité du soi par rapport aux autres et à l'environnement change avec le temps. Elle donne plus de patience, je crois, plus de sereinité, et pêut être que la fougue disparait un peu, pour laisser place à une passion plus réfléchie. quand cela marche, c'est super. J'imagine que c'est une forme de dégustation de la vie, du temps passé pour profiter de l'instant présent, ce qui permet aussi de ne pas penser seulement à l'avenir. Certains aiment fumer un cigare en dégustant un bon cognac ( chacun ses trucs) mais c'est l'image de cela qui est importante. C"'est se dire: je profite de deux plaisirs, et je prends le temps de le faire. mais cette idée, on peut la placer dans d'infinies situations. l'idée, c'est d'en trouver une qui plait, et le faire en prenant le temps. L'idée c'est aussi de ne pas dépendre de 10 millions de personnes pour le faire, sinon, c'est plus dur! mais contempler une montagne, assi sur la plage, seul, regarder la montagne, s'asseoir dans la forêt, sont aussi des moments pendant lesquels on peut aussi profiter de ces choses là. et cela donne aussi une dimension à sa vie. mais cela peut être encore très différent, chacun est différent pour cela. mais je reviendrai sur le reste de ton texte. c'est kiffant!