[Et voici un joyeux poème en ces magnifiques temps de fêtes ! :D
Bonne lecture ! ^^ ]
Oui, je détruis.
Chaque jour je détruis.
Chaque vie je détruis.
J'annihilerai toute vie,
Tout espoir et toute envie.
J'annulerai ton senti,
Ta victoire, ton bâti.
Que jamais l'on puisse se souvenir de toi,
Que toutes sagesses annéantissent tes émois.
Ô Chaos, je t'en prie,
Prend acte à l'infini,
Et que ton être soit vomi,
Sur les frères que l'on honnit.
Chaosphères ultimes,
Gravées dans les cimes,
Puissent-elles être nos abîmes,
Que nous, âmes, ressentîmes.
Ô Maître de l'espace,
Que tes forces en place,
Viennent suivre mes traces,
Dans ma grande chasse.
Ô pouvoir éphémère,
Je t'en prie considère,
Que je sois comme le père,
Pour créer un désert.
Toi,
Qui porte ma haine,
J'abjure ton existence.
J'invoque avatars et léviathans,
Pour acter ton annéantissement.
Futile être méprisant,
Tu réveilles mon dément,
Qui actera ta fin...
Cette fin de misère,
Où longtemps tu erres,
Et que tu considères
Comme l'ersatz de ta mère.
Ô toi putain pourri,
Cette vie t'es finie,
Cours, Fuis en Sylphirie,
Par la porte du Laki.
Couche toi,
Sens ma lame,
C'est fini...
Commentaires
oui, mais j'ai déjà écrit il y a quelques années. Je donne maintenant à l'écriture une autre destinée, ni réservée, ni fermée, ni exclusive, mais comme une expression personnelle de mes sentiments et de ma vie. Quelquepart, ici, cela me fait plaisir de réagir et de parler de tes textes.
Ahah ! ^^
Tu devrais écrire toi aussi, je vois l'inspiration qui vient ! ^^
et oui, et la vie nous prend dans ses bras, l'humour débarque avec astuce, et le travail nous rend plus optimistes. ( des fois ça marche) et on se retrouve dix ans après enrigolant de ce qu'on a écrit ou fait, mais sans remors. surtout sans remors. la mort? plus tard, on verra, si on a le temps. le plus important est de la préparer sereinement, le plus important est sûrement d'être prêt le jour venu, bien sur le plus tard possible, mais avec le sentiment d'avoir fait et réalisé quelquechose sur terre, et si ce n'était pas pour soi, au moins pour les autres. La mort devient belle si elle est à la fin, comme quand on ferme la dernière page du Livre, et qu'on s'est réconcilié avec la vie, qu'on n'a plus d'ennemis, qu'on n'est pas mort en guerre. C'est comme cela qu'on peut la souhaiter, finalement belle dans ce cas. Elle possède donc une autre dimension que le clic d'une lumière qu'on éteint, et que la privation de plaisirs. La mort est autre pour qui a l'espoir, la dimension, et la vision de la vie qui n'est pas que misère. Je m'égare; Désolé.
Eheh, dépression, peut-être un peu, mais j'ai voulut surtout écrire sur la mort de manière générale. J'avoue qu'il en ressort un truc un peu négatif (enfin, normal quoi... XD), mais c'est pas facile d'imaginer, une sorte d'incantation, de chant, de pensée d'un truc aussi abstrait que la faucheuse...
Je l'ai envoyé ici ( http://www.lesecritsvains.fr/appelatexte.html ), ils le mettront en chanson. J'ai hâte de voir le résultat ! ^^
Et merci de ta compassion ! ^^ Je vais bien, je rumine un peu dans mes temps morts, mais j'ai depuis la rentrée pas de d'écrits en cours et moins le temps pour quelques idées noires !
Là, on retrouve le même style, mais en mode dépression, ou compte à régler avec la vie? C'est dur, très négatif, destructeur voire auto destructeur. C'est assez surprenant, un peu triste aussi. C'est grave?
Bonne année quand même, mais surtout !