L'onirothèque

Recueil des mes écrits

posté le 26-12-2012 à 01:07:36

La mort

[Et voici un joyeux poème en ces magnifiques temps de fêtes ! :D

 

Bonne lecture ! ^^ ]

 

Oui, je détruis.

Chaque jour je détruis.

Chaque vie je détruis.


J'annihilerai toute vie,

Tout espoir et toute envie.

J'annulerai ton senti,

Ta victoire, ton bâti.


Que jamais l'on puisse se souvenir de toi,

Que toutes sagesses annéantissent tes émois.


Ô Chaos, je t'en prie,

Prend acte à l'infini,

Et que ton être soit vomi,

Sur les frères que l'on honnit.


Chaosphères ultimes,

Gravées dans les cimes,

Puissent-elles être nos abîmes,

Que nous, âmes, ressentîmes.


Ô Maître de l'espace,

Que tes forces en place,

Viennent suivre mes traces,

Dans ma grande chasse.


Ô pouvoir éphémère,

Je t'en prie considère,

Que je sois comme le père,

Pour créer un désert.


Toi,

Qui porte ma haine,

J'abjure ton existence.


J'invoque avatars et léviathans,

Pour acter ton annéantissement.


Futile être méprisant,

Tu réveilles mon dément,

Qui actera ta fin...


Cette fin de misère,

Où longtemps tu erres,

Et que tu considères

Comme l'ersatz de ta mère.


Ô toi putain pourri,

Cette vie t'es finie,

Cours, Fuis en Sylphirie,

Par la porte du Laki.


Couche toi,

Sens ma lame,

C'est fini...

 


Commentaires

 

1. fouch  le 15-01-2013 à 23:47:14

Là, on retrouve le même style, mais en mode dépression, ou compte à régler avec la vie? C'est dur, très négatif, destructeur voire auto destructeur. C'est assez surprenant, un peu triste aussi. C'est grave? smiley_id239870
Bonne année quand même, mais surtout !

2. Kun  le 16-01-2013 à 09:27:51  (site)

Eheh, dépression, peut-être un peu, mais j'ai voulut surtout écrire sur la mort de manière générale. J'avoue qu'il en ressort un truc un peu négatif (enfin, normal quoi... XD), mais c'est pas facile d'imaginer, une sorte d'incantation, de chant, de pensée d'un truc aussi abstrait que la faucheuse...

Je l'ai envoyé ici ( http://www.lesecritsvains.fr/appelatexte.html ), ils le mettront en chanson. J'ai hâte de voir le résultat ! ^^

Et merci de ta compassion ! ^^ Je vais bien, je rumine un peu dans mes temps morts, mais j'ai depuis la rentrée pas de d'écrits en cours et moins le temps pour quelques idées noires ! Clin doeil

édité le 16-01-2013 à 09:28:07
édité le 16-01-2013 à 09:30:08

3. fouch  le 19-02-2013 à 19:34:05

et oui, et la vie nous prend dans ses bras, l'humour débarque avec astuce, et le travail nous rend plus optimistes. ( des fois ça marche) et on se retrouve dix ans après enrigolant de ce qu'on a écrit ou fait, mais sans remors. surtout sans remors. la mort? plus tard, on verra, si on a le temps. le plus important est de la préparer sereinement, le plus important est sûrement d'être prêt le jour venu, bien sur le plus tard possible, mais avec le sentiment d'avoir fait et réalisé quelquechose sur terre, et si ce n'était pas pour soi, au moins pour les autres. La mort devient belle si elle est à la fin, comme quand on ferme la dernière page du Livre, et qu'on s'est réconcilié avec la vie, qu'on n'a plus d'ennemis, qu'on n'est pas mort en guerre. C'est comme cela qu'on peut la souhaiter, finalement belle dans ce cas. Elle possède donc une autre dimension que le clic d'une lumière qu'on éteint, et que la privation de plaisirs. La mort est autre pour qui a l'espoir, la dimension, et la vision de la vie qui n'est pas que misère. Je m'égare; Désolé.

4. Kun  le 01-04-2013 à 01:40:56  (site)

Ahah ! ^^

Tu devrais écrire toi aussi, je vois l'inspiration qui vient ! ^^

5. FOUCH   le 02-04-2013 à 21:12:13

oui, mais j'ai déjà écrit il y a quelques années. Je donne maintenant à l'écriture une autre destinée, ni réservée, ni fermée, ni exclusive, mais comme une expression personnelle de mes sentiments et de ma vie. Quelquepart, ici, cela me fait plaisir de réagir et de parler de tes textes.

 
 
 
posté le 01-04-2013 à 00:40:02

Sois un mur

[Que dire... Comment sauver les gens quand on a pas la force ? Je n'en sais rien. Mais au moins, je peux essayer de leur redonner l'espoir. Soyez fort. ]

 

Elle se releva, couverte de sang. Il s’était jeté sur elle, il avait voulut la violer. La mort, elle avait vue la mort, dans la violence, dans la haine. Alors de grâce, de peur, d’épouvante, elle s’était défendu. De ses mains, de ses ongles. Elle l’avait frappé, encore et encore. Elle lui avait déchiré la peau, les yeux, les oreilles. Scarifié, saignant de partout, il avait finit par mourir… Qui, au monde spectateur, peut-il justifier la mort ? Qui, au monde, peut-il justifier la haine ? L’envie ? La jalousie ?

 

Seule la peur mène les gens au bout. Seule l’épouvante mène les autres à la mort des premiers. Et dans la spirale brisée, elle se releva. Noire, immaculée de sang, elle regarda les autres. La peur brûlait leurs yeux, la haine serrait leurs poings. Elle avait gagné sa vie au prix de la mort. Il n’y avait pas d’ultime offrande que celle-là. Même eux ne pouvait rien contre ça.

 

Et puis un bruit, sourd, palpitant, assommant. Elle voit la police. Tombe dans les bras d’un uniforme et se réveille dans une ambulance. Elle retombe, elle lutte encore pour sa vie. Son cœur boit goulûment chaque battement, chaque seconde de vie. Des mois, elle pouvait rester des mois comme ça. Elle, la première partie toutes les autres. La première femme dont la peur s’est transformée en force.

 

Il y eu une prière. Une symphonie, douce comme quelques notes de guitare, qui annonça la fin. La fin du monde, du monde perdu.

 

Dorénavant, chacun sera égal à l’autre, chaque émotion deviendra réalité et chaque idéologie deviendra peur. L’individualité régnera.

 

Elle ne sera pas adulée. On la remerciera, on la soutiendra. Elle, et toutes les autres pour un amour qui n’attendait plus que ça.

 

Le jour de son réveille à l’hôpital, elle sut. Elle ne se leva pas, et ouvrit les yeux et remercia. Elle remercia la nature, l’essence, la déité et la communion. Tout. Tout avait enfin bougé. Le premier mouvement fut celui de la haine, mais il avait brisé la spirale. Et alors plus rien ne retenait l’égalité. Chacun pouvait se défendre à la hauteur de son oppression et les miracles passés ne furent que prémices.

 

Désormais, l’oppresseur risquait sa vie à chaque instant. La nature morale édicta ses lois et chaque agression enclenchait une réponse disproportionnée. Le loup de l’homme n’est plus.

 

Toi, bénis ton tour qui viendra. Brise ta spirale et envole-toi. Embrase tes ailes et hurle. Tout le monde saura que tu pries, pour tout ceux et toutes celles qui sont opprimés qui sont seuls, qui sont détruits, au bord du gouffre…

 


 
 
 

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