L'onirothèque

Recueil des mes écrits

posté le 14-11-2014 à 00:29:57

Morose

[Poème écrit au cours d'une balade dans la roseraie de Fourvière.]

 

Sur la terrasse du Lyon morose,

Je regarde les corbeaux voler,

Se perdre dans les nuages roses,

Au loin de la cité.

 

Soir qui tombe,

Automne humide,

Pensée perdue,

Petite brise.

 

Pourquoi je suis debout,

Alors que l'esprit est à terre

Devant ce monde qui boue,

Ce monde où, triste, j'erre.

 

Pas de questions,

Pas d'envies,

Joie absente,

Solitude.

 

Tout mon savoir n'est rien,

Le sens de ma vie n'a pas de chemin.

Perle la rosée du soir,

Aussi froide qu'un miroir.

 

Rentrons.

Un lit chaud,

Des ronrons,

Le quotidien...

 

J'invoque tout et ne vois rien.

Avatars absents de mes suppliques perdues,

Aucune leçons venue du néant.

Puisse un jour, me sentir moins nu...

Tags: #lyon #morose
 


Commentaires

 

1. ronge ton os  le 03-12-2014 à 22:23:52

c'est chouette, léger, et bien écrit. j'aime;
mais le fond de l'histoire est très morose.
pourvu que ce ne soit pas vrai
il y a tellement de joies qui attendent
sur les arbres,
des roses.

2. Lyokoi  le 05-12-2014 à 15:17:20  (site)

Ravi qu'il te plaise ! ^^

Tu sais, il y a toujours un peu de vrai dans un poème. Mais quand j'écris je me sens bien. Sourire

 
 
 
posté le 06-12-2014 à 20:02:59

La libellule ou l'anti-poème

[Et voici un petit exercice stylistique à partir de mots sans rimes... J'espère qu'il vous plaira ! ^^]

 

Fichtre !

Qu’est-ce qu’elle est bien abrupte,
Cette grande et affamée tourdre !
Quand toi profitais du tertre,
De ses étendues de chanvres,
Voilà débarquant la cuistre,
Que son estomac rend goinfre !

On a pu l’appeler « Belge »,
Allons, soyons poli, l’« Huître »,
En elle tu perçus le monstre,
Celui qui tente ton meurtre.
Mais c’est niant ton sépulcre,
Que tu poursuivis le fanfre.

 

Lui que tu vis en quatorze,
Par tes innombrables dioptres,
Son aide semblait bien humble,
Mais fi ! Lorsqu’on est plus pauvre.
Pressé tu secoues tes muscles,
Et files à travers les pampres.

 

Oublie l’ineffable sceptre,
Celui qui fini ton stupre,
Qui ne veut point tes ersatz.
Là, au milieu des girofles,
Se trouve ton grand triomphe,
Va t’y cacher petit gomphe !

 


 
 
 

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